Que dire devant la joie, quand elle te courtise
Et l’amour qui t’ouvre ses bras
De rive en rive
Te fait oublier le temps et ses blessures
Oh usure qui ne cesse de peindre en mes saisons
Fleuris, malgré l’absence de ce rire qui résonne
En mes tréfonds
Me fait sourire timidement, comme un enfant !
Oh passé je te fais fie
Je suis l’amour que tu gardes en secret
Et que je tisse en mes odes en contes
En mes nuits en songes
Dans mon sommeil profond !
***
Oh absence et oubli
Qui me volent le peu de bonheur
Que m’offre de temps à autre, la vie
Dans une rencontre qui m’enivre pour quelques
Instants
Qui me délivre
Et que je vole de force, au temps!
Oh vie de mes amertumes
Et de mes plaies enfouies
Et des distances si longues à emprunter
Dur est le voyage que prenne chaque jour
Ou béantes sont ces fissures
Se tordent de douleur sur le lit de mes ans et leur usure
***
Oh puits tari de l’oubli
Je t’irrigue de ma source limpide
De mon amour chevalier
Qui m’accompagne sur mon chemin
Ou je trace ma voie de clémence et de pardon!
***
Oh feuilles frissonnantes, timides
Qui accueillent mes proses vierges
Tremblantes quand elles se livrent
Mettent noir sur blanc des paragraphes
Fétiches sont les points et les virgules !
***
Oh temps d’ingratitude
Sois brave et aide-moi
A faire face à cet amour
Qui se fâche et qui ne fait pas de grâce
Saches oh toi amour qui m’a tenu en liesse
Dans tes bras durant un temps
Tu m’as épuisée
Et usée de toutes mes forces
Sache, que ce temps est révolu
J’ai mûrie avec le temps
J’ai toujours été intègre et forte de mes principes
Qui sont totem de mes pensées
En déplacement
Maissa Mayssoun, Boutiche, Alger, Algérie
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