J’ai tourné le dos au vol des mouettes,
Reines dans leur vol,
Autrefois, elles me faisaient sourire,
Me charmaient, leurs arabesques,
Je continue ma marche, affectée,
Dans un parcours devenu, sombre, sans contrainte
Les temps me bousculent
Les souvenirs émergent de ma fenêtre
Mes pensées basculent,
Se noient, sur la jetée, muettes
Le vent me prend sur son dos
M’emmène, sans que je rouspète,
Peu importe où,
Je me sens légère, telle une tige,
Qui ressuscite et m’offre le monde magique, du poète
Je me suis baignée tant d’année, dans la joie
Mais, je ne me suis jamais, désaltérer de l’amour
Dans le verre de cristal, dans notre Royaume,
Tenu, dans la main, de mon Prince
Je suis née, une belle étoile,
Dans les yeux bleus du ciel,
Entourée parfois, de quelques nuages, satinés
Que je déchirais leur voile par ma rébellion,
J’avais des averses et des tempêtes,
Et je chute, dans un monde brutal, où tous mes rêves
Sont devenus illusions, qui naissent,
Puis s’éparpillent, tristes, dans les bras, de la planète !
Le rire a déserté, les lèvres,
Le chant, est devenu, sanglot,
Quant au sourire, il refuse de réapparaitre
Et l’amour a hissé les voiles,
Quittant mon petit cœur, de fillette !
Se sentir étoile,
Mais pour qui, dirai-je, au vent,
Qui me chantait, avant comme un rossignol,
Que j’accompagnais gaie, A tue-tête ?
Why and for who ?
Cette question, à présent, me dénude, me consume
Et me brûle le corps et les lèvres,
Alors, que je vienne de tourner le dos,
Au vol des mouettes, pour pleurer mon chagrin et
Je me soule du verre vide,
Pour oublier en amour, ma défaite !
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