Un jour,
lourdes seront tes épaules,
faible ton regard,
ton pas refusera de te porter
aux endroits dont tu as fais mille et un rêve
où l’amour a embrasé tes sentiments
et enivré ton petit cœur.

Tes yeux en ces moments là,
seront tristes, de l’indifférence, de l’oubli,
de ceux que tu as aimé,
ton chagrin d’amour sera un souvenir poignant,
lacérant, enragé,
de ne pas avoir pu acquérir, ta dulcinée,
au temps conservateur.

Un jour, le temps sera ton ennemi,
figera ton regard à l’horizon, au lointain,
où ton cœur est planté en grain,
danse au rythme de l’amour
qui t’a à jamais marqué,
tu verras ainsi, les arbres, jadis verts,
à demi morts de vieillesse,
tu revivras seul, tous tes souvenirs
qui refusent de mourir, qui seront hôtes dans ta vie,
le jour comme la nuit,
l’amour sera un oiseau, qui chantera sans cesse,
au bord de ta fenêtre, ta nostalgie.

En ce jour-là,
tes yeux seront embrumés de larmes,
aux douleurs passées, à l’absence geôlière,
souriront parfois tes lèvres aux vibrations de ton coeur,
aux sensations, de ces moments,
à ces souvenirs qui refusent de mourir
et qui ont enlacés un jour ton âme et ton cœur
tu diras en ce moment là :
– Que va t’il se passer,
si la terre se calmera un brin de temps,
s’arrêtera de tourner, subitement,
peu importe,
le temps, l’heure, le jour et l’année,
Faire en sorte que jeunesse fera un saut en mon être et tout régénérer.
pour que toutes ses peines, puissent enfin, me libérer.

Ain Benian, Alger